THAILANDE
BANGKOK
Incontestablement le plus gros choc de notre voyage. Là-bas, rien ne ressemble à ce qu'on connait... Il y a la chaleur, le bruit, le monde, la pollution, l'effervescence.
La chaleur nous cueille dès la sortie de l'aéroport. Une chaleur moite, étouffante... Encore plus forte qu'en Guyane.
La saison chaude et humide débute officiellement en... avril et se poursuit jusqu'en juin (jusqu'a 40/42°C).
Les paysages entre l'aéroport et l'hôtel nous font tout de suite penser à la Guyane,
mais, une fois en ville, ce n'est plus du tout la Guyane !
Vue de notre hôtel :
notre chambre est au 47ème étage du Baiyoke Sky Hotel
Avec le jeu du décalage horaire, on s'est réveillés tôt si bien qu'on en a profité pour démarrer la journée par quelque chose qui est monnaie courante là-bas : un massage. Nous avons choisi foot massage (massage des pieds). Que dire sinon que c'est le pied ! Nos petits petons ont grandement apprécié ce massage long, appuyé, relaxant après tout ce qu'on leur a fait endurer les jours précédents. Ambiance zen avec musique douce et senteurs apaisantes.
Les masseuses sont assises sur des tabourets bas et piochent des huiles et des crèmes dans de petits pots posés sur une désserte. Et elles massent, elles massent ; les orteils, la cheville, la plante du pied, le dessus, les côtés ; ça fait un bien fou. Ca dure une heure. Puis elles nous ont rajouté un petit bonus... Hi hi hi, je vous vois sourire.... mais non ! Elles ont rajouté quelques massages des bras, des épaules, de la nuque, du haut du dos et de la tête. Après avoir tant marché les jours précédents et dormi tout tordus assis dans les avions, elles nous ont remis le corps d'aplomb. Elles ne parlent pas anglais et encore moins français mais qu'est ce qu'elles massent bien ! Ensuite, elles nous ont offert un thé dans un petit salon attenant. Vraiment top. Après cette bonne séance, la journée pouvait commencer ; on pouvait se jeter dans l'arène et affronter l'effervescence de la ville !
Vue d'une passerelle piétonne,
car, à Bangkok, le piéton n'est pas roi. Il n'a pas la priorité comme dans certains pays... comme en Australie par exemple. Bien au contraire. Le petit bonhomme vert des feux tricolores indique d'ordinaire que l'usager à pied peut s'engager en toute quiétude. Pas à Bangkok ! Traverser la chaussée, même sur les passages zébrés, est un véritable parcours du combattant ; il est fortement conseillé d'utiliser les passerelles pour piétons, quand il y en a, même s'il faut fournir un effort pour gravir les marches.
Taxis verts et jaunes
Taxis roses
A l'intérieur des taxis, un pictogramme tout ce qu'il y a de plus explicite ;)
Et voici les fameux tuk-tuk
ces scooters pétaradants qui servent de taxis bon marché et qui se faufilent dans la circulation de façon impressionnante. Sensations fortes garanties !
Bus décoré :
A tous les coins de rues on trouve des lieux de cultes. Les Thaïlandais sont bouddhistes pour la plupart et passent du temps à vénérer le Bouddha et à prier les esprits.
Ils brûlent de l'encens, allument des cierges et offrent des fleurs de jasmin ou de lotus au Bouddha :
Ils remplissent des godets avec l'eau et les fleurs qui sont dans les deux baquets de part et d'autre du bouddha et les lui versent sur la tête et les épaules :
Tout cela semble tenir une place importante dans la vie quotidienne et il est fréquent de voir des amulettes, grigris et autres talismans qui pendouillent un peu partout, notamment aux rétroviseurs des taxis et des tuk-tuk.
L'âme de Bangkok réside dans la présence de nombreux temples un peu partout dans la ville. L'architecture, les jolis motifs et les décorations dorées sont éblouissants :
Malgré la chaleur accablante, j'ai un gilet parce qu'il faut se couvrir les épaules quand on entre dans l'enceinte d'un temple.
Scènes de la vie locale :
Beaucoup de vendeurs ambulants. Nous avions tellement soif que nous avons pris des boissons rafraîchissantes à ce vendeur. Seulement, le vert n'est pas de la menthe... le jaune n'est pas de la citronnade... le marron n'est pas de l'ice tea... C'était pas terrible du tout ! On aurait dit des herbes ou je ne sais pas quoi... mais ça avait le mérite de désaltérer.
En revanche, les brochettes de cette dame étaient succulentes. Elles sont crues au départ. Il y a un petit braséro sur le côté. On a observé comment les gens faisaient et on a fait pareil : ils prennent une brochette, la posent sur le braséro pour la faire cuire ; pendant ce temps ils sortent de quoi payer et discutent 5 minutes avec la vendeuse ; puis ils récupèrent leur brochette et s'en vont tranquillement en la mangeant.
Pendant toute la journée, on s'est demandé pourquoi les gens achetaient des pistolets à eau....
Le lendemain, on allait comprendre pourquoi...