Saché
Balzac à Saché
Le monument appartient au Conseil général d'Indre-et-Loire depuis 1958. Le musée Balzac a été crée en 1951 par Paul Métadier qui en a été le grand mécène et le conservateur pendant cinquante ans.
Le château de Saché fut d'abord un logis de la Renaissance auquel une aile fut rajoutée au XVII ème siècle puis une autre au XVIII ème. C'est son propriétaire du XIX ème siècle, Jean Margonne, qui lui donna l'apect qu'il a aujourd'hui.
Balzac était né à Tours mais vivait essentiellemnt à Paris. Il aimait la Touraine et il aimait ce château pour son cadre, son silence et sa tranquillité. Mais il disait aussi : "Je suis gêné par la vie de château. Il y a du monde ! Il faut s'habiller à heure fixe". Cependant, comme il était ami avec Monsieur Margonne, il lui rendait souvent visite. On peut voir la chambre qu'il occupait et d'où il avait une vue superbe sur la vallée de l'Indre, vallée qui lui aurait, semble-t-il, inspiré Le Lys dans la vallée. Balzac buvait beaucoup de café ; d'aucuns diront que cela n'a pas dû arranger sa santé fragile (il est mort à 51 ans). Il passait de douze à seize heures à travailler à ses oeuvres et à sa correspondance. Il dit dans l'une de ses lettres : "A Saché, je suis libre et heureux comme un moine dans son monastère... Le ciel est si pur, les chênes si beaux, le calme si vaste ! Le silence est merveilleux. Je quitte toujours avec regret ce vallon solitaire".
Chinon
La forteresse royale de Chinon
Un peu d'histoire.
A la croisée de 3 provinces, l'Anjou, le Poitou, et la Touraine, Chinon reçut la visite de nombreux personnages. Ses premiers bâtisseurs, les comtes de Blois, cédent le château fort aux comptes d'Ajou en 1044. Le plus célèbre d'entre eux, Henri Plantagenêt, devient roi d'Angleterre en 1154.
C'est sous son règne que la forteresse acquiert sa silhouette actuelle. Jean sans Terre, héritier d'Henri II, abandonne la forteresse au roi de France Philippe II Auguste (1180-1223) en 1205 après un long siège permettant le rattachement définitif de la Touraine au royaume de France.
Philippe Auguste fait considérablement évoluer les fortifications plantagenêt en renforçant les deux extrémités de la forteresse (tour du Coudray) à l'ouest, tour de l'Echauguette et porte des Champs - disparue- à l'est).
En 1307, Jacques de Molay, grand maître du temple, et quelques-uns de ses compagnons sont incarcérés dans la tour du Coudray sur ordre de Philippe IV le Bel (1285 - 1314) avant d'être jugés et brûlés à Paris en 1314.
Pendant la guerre de Cent ans (1337 - 1453) Charles VII trouve refuge à Chinon où il convoque les Etats Généraux en 1427 et rencontre Jeanne d'Arc en 1429. Le déclin du château s'amorce au XVIIe siècle avec le cardinal de Richelieu qui en est propriétaire. En 1808, la forteresse est gracieusement cédée au Conseil d'Arrondissement aujourd'hui le Conseil Général. Les travaux entrepris au XXIe siècle par ce dernier tentent de redonner à la forteresse son aspect d'origine : trois forts séparés par des fossés et reliés par une muraille extérieure.
La Tour de l'Horloge :
La cloche s'appelle Marie-Javel
Marie-Javel je m'appelle
Celui qui m'a mis m'a bien mis
Celui qui m'ôtera s'en repentira
La vieille ville de Chinon
Azay-le-Rideau
Candes Saint Martin
A une soixantaine de kilomètres de Tours, entre Chinon et Saumur, Candes St Martin est situé au confluent de la Loire et de la Vienne, en limite du département d'Indre-et-Loire.
La collégiale aux hautes colonnes et la chapelle où est mort Saint Martin :
Promontoire d'où l'on embrasse tout le paysage avec la Vienne et la Loire qui se rejoignent en contre-bas.
Ruelles encore fleuries en ce 1er octobre.
Petit tour à bord d'une embarcation pittoresque avec ses boiseries en cèdre couleur miel, entre deux villages (Candes St Martin et Montsoreau), deux fleuves (la Loire et la Vienne) et deux départements ( l'Indre et Loire et le Maine et Loire). Ce bateau à fond plat permet de naviguer dans soixante centimètres d'eau (la Loire peut être extrêmement basse par moment) et ainsi de circuler entre les bancs de sable.
L'ETE DE LA SAINT MARTIN.....
Martin, évêque de Tours depuis le 4 juillet 371, visitait fréquemment les nombreuses paroisses qu'il avait fondées en Touraine. C'est à Candes-Saint-Martin, au confluent de la Vienne et de la Loire, que Martin de Tours mourut le 8 novembre 397, à l'âge de 81 ans. Martin s'y rendit afin d'apaiser un désaccord entre les clercs. Une fois la querelle règlée, il voulut repartir, mais il sentit que ses forces l'abandonnaient, et mourut au milieu de ses frères. Au moment de sa mort, des moines de Ligugé et de Candes étaient présents. Les deux congrégations revendiquaient la dépouille de Martin. Dans la nuit, défiant la vigilance des Poitevins, les Tourangeaux firent passer le corps par une fenêtre de l'oratoire dans l'intention de lui faire remonter le cours de la Loire jusqu'à Tours. Selon la légende, les Tourangeaux embarquèrent la dépouille du saint évêque dans la lumière et les chants ; tout au long de la remontée de la Loire du bateau funéraire, les buissons des rives se couvrirent de fleurs blanches. C'est de là que vient l'expression "l'Été de la Saint Martin". Parvenus à Tours, le 11 novembre, ils furent accueillis par des milliers de Tourangeaux. Le saint évêque fut alors enterré dans le cimetière chrétien.
L'expression "l'Été de la Saint Martin", employée au 17e siècle par Madame de Sévigné, s'appuie sur la légende du refleurissement des bords de Loire, un renouveau du printemps à l'entrée de l'hiver. À cette période de l'année, touchée par des vents de sud-ouest, la France bénéficie souvent d'un redoux dans les jours qui suivent la Saint Martin. On parle à cette occasion de "l'Été de la Saint-Martin".
La Loire à vélo
Samedi nous avons emprunté un itinéraire spécialement aménagé pour les piétons et les vélos au plus près du fleuve. Ca s'appelle "La Loire à vélo", mais en fait, comme vous pouvez le voir sur la carte, toute la première partie du trajet s'effectue le long du Cher et ce n'est qu'à l'endroit bien nommé le "Bec du Cher" -(où le Cher se jette dans la Loire)- que nous "récupérons" la Loire.
Le parcours est composé de petites routes à faible circulation, de voies vertes et de quelques pistes cyclables et voies sécurisées. C'est très agréable.
Nous sommes partis de Tours pour rallier Langeais.
Nous sommes passés par la Gloriette, Savonnières, Villandry, et la Chapelle-aux-Naux.
Le cheminement est plat et roulant et ne demande pas d'effort particulier, sauf une partie en pavés un peu après Villandry, qui n'est pas marrante du tout !
Arrivée à Langeais par le pont suspendu. Prudence, prudence à vélo car là nous partageons la chaussée avec les automobilistes et c'est très étroit.
Prieuré de Saint Cosme
Demeure de Ronsard
Ce très bel endroit, où ceux qui aiment la poésie et les roses seront servis, inspira Pierre de Ronsard pour l'écriture de son poème "Mignonne, allons voir si la rose....."
Ode à Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au votre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
O vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vôtre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Place Jean Jaurès
Un après-midi au centre de Tours avec,
à l'approche de Noël, un grand sapin et des petits sapins blancs installés place Jean Jaurès.
Vous remarquerez la couleur du ciel. Oui, beau temps sur la Touraine, mais les photos ne disent pas que le thermomètre était aux alentours du 0° !
Une spéciale dédicace à mes amis alsaciens : quelques photos du marché de Noël :
Le jardin botanique de Tours
Il est chouette le jardin botanique de Tours.
Deux charmantes botanistes nous ont parlé de leur passion pour les arbres et la nature en général. Moi, toute contente puisque la nature je l'adore et que des arbres j'en ai vus en veux-tu en voilà dans la forêt guyanaise, je pensais voir au moins un ou deux spécimens d'Amérique du sud. Mais rien, nada, nothing ! Enfin bon, c'est pas grave, c'était super beau et intéressant quand même.
Ils ont un impressionnant Ginkgo biloba qui vient du japon,
et un Séquoia géant qui vient d'Amérique et qui fait 36 mètres de haut.
Sinon, y'a aussi des furets, des kangourous, des ânes, des émeus, un cochon, etc.
Et pour le plaisir des yeux, des fleurs, des fleurs, des fleurs !